Aider une femme à ne pas recourir à l’avortement est sans conteste un acte éminent de charité. C’est une œuvre de miséricorde à la fois corporelle pour le fœtus en danger de mort (« vêtir ceux qui sont nus ») et une œuvre de miséricorde spirituelle envers la femme enceinte dans la mesure où l’on « conseille ceux qui sont dans le doute » et on « avertit les pécheurs »
Tout chrétien qui viendrait à être informé qu’il a un projet d’IVG dans son entourage peut d’abord de sensibiliser la femme tentée et la prévenir en toute objectivité de la nature de l’IVG. Car elle doit connaitre les conséquences de l’IVG. Pour cela, nous pouvons tous comme simple « laïc » :
- Remettre les femmes face à sa liberté : Une proportion importante de jeunes femmes fait l’objet de pressions et de contraintes extérieures fortes (pression du conjoint, d’un parent ou de l’entourage, etc.) Il faut lui faire comprendre que l’avortement ne sera pas une solution qui respecte sa liberté et donc sa dignité.
- Proposer des aides concrètes pour qu’elle puisse mener sa grossesse à terme.
- Apporter un soutien fraternel et amical.
- Mettre en garde la femme sur les séquelles possibles de l’IVG tant physiques que psychologiques, en s’appuyant sur les études scientifiques, les protocoles médicaux actuels et surtout les milliers de témoignages reçus qui corroborent cette mise en garde (il faut par exemple consulter le site ivg.net ou la page Facebook ivgoupas )
Le bon samaritain
La parabole de l’Evangile sur le bon samaritain (Luc 10, 25-37) nous parle d’une intervention simple d’un passant qui est sur une sur une route et qui aide son prochain blessé. Relever celui ou celle qui est cabossé est aussi à notre portée. Il n’est pas nécessaire d’avoir une mission particulière. Le bon samaritain prend une initiative : porter secours par la parole et par les actes. C’est aussi à notre portée. Notre motivation ne doit pas être seulement religieuse mais aussi humaine ; Il faut rappeler à la femme qu’elle doit être respectée dans son être intégral (corporel et spirituel) car trop souvent l’IVG est un droit des femmes… utilisée pour et par les hommes ! Il faudra souvent déconstruire un discours ambiant emprunt de fausseté qui masque délibérément des informations scientifiques au motif principal qu’il ne faut pas « culpabiliser » les femmes.
Ainsi, par exemple, sur les sites internet officiels du ministère de la santé, nous ne retrouvons pas la moindre mise en garde sur l’avortement. Bien au contraire, on y relève des contre-vérités comme celle qui consiste à dire que dans le cas de l’IVG médicamenteuse, comme dans celui de l’IVG chirurgicale, on « expulse l’œuf ». On ne parle pas « d’embryon » ou de fœtus alors que c’est le terme médical approprié qui devrait être utilisé dans un site élaboré par le Ministère de la Santé ! On tranquillise anormalement la femme . Aussi Une parole de vérité de notre part sur ce sujet auprès d’une femme tentée par l’avortement est déjà une action dissuasive. Il faut dire aux femmes que l’avortement est un acte brutal et traumatisant. Beaucoup de témoignages de femmes parlent de « douleurs insupportables », « de violents spasmes », « de douleurs d’accouchement » quand elles ont déjà eu des enfants précédemment… Il faut rappeler qu’en France la parole n’est pas vraiment libre sur ce sujet. Beaucoup de personnes ont peur d’en parler … Avant l’IVG, les femmes ont peur d’échanger. Et après, les femmes n’osent pas dire qu’elles ont avorté et qu’elles en souffrent.