Nouvelle proposition de loi française visant à faciliter l’accès à l’IVG à l’étranger
Les sénatrices écologistes Mélanie Vogel et Mathilde Ollivier viennent de déposer une proposition de loi visant à faciliter l’accès à l’interruption volontaire de grossesse à l’étranger. Il y a déjà 250 000 avortements par an en France. Elles souhaitent aider à avorter les Françaises qui se trouvent à l’étranger. Elles expliquent dans leur argumentaire :
“À travers le monde, 24 États l’interdisent complètement et dans de nombreux autres, il reste limité aux cas de viol, inceste, malformation du fœtus ou encore danger pour la vie de la mère. Au total, ce sont près de 40 % des femmes en âge de procréer qui résideraient dans des pays où la législation sur l’avortement est restrictive, soit 700 millions de personnes.”
(Source : le Salon beige)
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Avortement en Europe : pour Amnesty International il n’y en a jamais assez.
Le récent rapport d'Amnesty International (AI) dénonce avec force les obstacles à l'accès à l'avortement en Europe, exigeant sa dépénalisation totale et la levée de toute restriction. Cependant, en se concentrant exclusivement sur la facilitation de l'IVG, AI fait l'impasse sur la véritable crise : l'absence de soutien réel pour les femmes qui souhaitent garder leur enfant, mais n'en ont pas les moyens. Notre analyse critique de ce rapport révèle une vision unilatérale qui réduit l'avortement à un simple « soin de santé », ignorant l'existence de l'enfant à naître et les besoins des mères. Il est temps de changer de paradigme. Au lieu de faciliter l'interruption de vie, les gouvernements doivent investir dans des solutions alternatives concrètes : aides financières, soutien au logement, simplification de l'adoption, et garanties pour la conciliation travail-famille. Où sont les droits humains de l'enfant à naître et le droit des mères d'être soutenues ?
Quelle est la prochaine étape pour la future loi française sur l’euthanasie ?