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Avortement en Europe : pour Amnesty International il n’y en a jamais assez.

Le récent rapport d'Amnesty International (AI) dénonce avec force les obstacles à l'accès à l'avortement en Europe, exigeant sa dépénalisation totale et la levée de toute restriction. Cependant, en se concentrant exclusivement sur la facilitation de l'IVG, AI fait l'impasse sur la véritable crise : l'absence de soutien réel pour les femmes qui souhaitent garder leur enfant, mais n'en ont pas les moyens. Notre analyse critique de ce rapport révèle une vision unilatérale qui réduit l'avortement à un simple « soin de santé », ignorant l'existence de l'enfant à naître et les besoins des mères. Il est temps de changer de paradigme. Au lieu de faciliter l'interruption de vie, les gouvernements doivent investir dans des solutions alternatives concrètes : aides financières, soutien au logement, simplification de l'adoption, et garanties pour la conciliation travail-famille. Où sont les droits humains de l'enfant à naître et le droit des mères d'être soutenues ?
Mise à jour : 07/12/2025

L’ONG Amnesty International a publié le 6 novembre 2025 un rapport sur l’accès à l’avortement en 2025 en Europe. L’ONG pointe des obstacles persistants à l’accès à l’avortement. Parmi ceux-ci on peut relever :

  • Au moins 20 pays criminalisent encore l’IVG hors des rares cas prévus par la loi.
    Il faut comprendre : l’avortement doit être légal jusqu’à 9 mois
  • 12 imposent un délai de réflexion obligatoire sans justification médicale, 13 exigent une consultation préalable.
    Il faut comprendre : la femme enceinte n’a pas besoin de réfléchir pour avorter
  • En Hongrie, les femmes doivent écouter les battements de cœur du fœtus ;
    Il faut comprendre : il ne faut surtout pas que la femme sache que le coeur de son bébé bat dès 5 à 6 semaines de grossesse
  • Les clauses de conscience, mal encadrées, paralysent l’accès : en Italie et en Croatie, la majorité des gynécologues refusent de pratiquer l’IVG ; la situation empire en Roumanie.
    Il faut comprendre : les médecins ne doivent pas disposer d’une clause de conscience.

Pour Amnesty International il n’y en a jamais assez ! Toujours plus d’avortements, toujours moins de barrières et les garde-fous qui sont pourtant des soutiens essentiels dans la prise de décision face à une grossesse inattendu où le pire est justement de prendre une décision impulsive que l’on regrette ensuite. Et surtout, la question des alternatives à l’IVG n’est jamais posée. Ce rapport révèle une vision unilatérale et réductrice du véritable défi social et humain. En se focalisant exclusivement sur la nécessité d’un « accès universel » et sans entrave à l’interruption de grossesse, Amnesty International occulte l’autre versant de la réalité : celui de la vie de l’enfant à naître et le besoin criant d’un soutien réel et durable pour les femmes confrontées à une grossesse non désirée.

 

Les alternatives : soutenir la mère et la famille, protéger l’enfant.

Voici les solutions concrètes, axées sur la vie, qu’Amnesty International et les gouvernements devraient promouvoir :

  1. Soutien matériel et financier direct : allocation de maternité renforcée, logement garanti pour les femmes enceintes.
  2. Accompagnement à la grossesse et à la parentalité.
  3. Faciliter l’adoption et les mesures permettant aux femmes en situation de détresse de pouvoir mener leur grossesse à terme en confiant leur enfant.
  4. Une véritable politique familiale défend la famille comme le socle de la société.
  5. Aide à la conciliation entre la vie professionnelle et la vie familiale.

 

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